Hors mis notre intérêt pour les arbres en général, la reforestation apporte de nombreux avantages pour l’environnement et notre planète.

La forêt est un milieu de vie : au début du XXe siècle, plus de 500 millions de personnes, dont 150 millions d’autochtones vivent encore en forêt ou à ses abords. Elle abrite une grande richesse écologique composée d’une centaine d’espèces de mammifères, d’une cinquantaine d’espèces d’oiseaux, d’un millier d’espèces végétales et de plusieurs millions d’espèces d’insectes.

L'action de l'Homme dans plusieurs régions du monde conduit à une destruction ou une surexploitation des forêts. Cela engendre une importante déforestation. La moitié des forêts de la planète a été détruite au cours du XXe siècle.

 

Puits de carbone :

Dans un principe de séquestration du dioxyde de carbone, les forêts, et particulièrement les forêts en formation, sont d’excellent puits de carbone.

Les forêts accumulent d'énormes quantités de carbone dans le bois, les racines, le sol et l'écosystème via la photosynthèse.

L'ONU/FAO estime que « l'expansion des plantations d'arbres pourrait compenser « 15 % des émissions de carbone des combustibles fossiles » dans la première moitié du XXIe siècle.

À maturité, le carbone représente, en moyenne, 20 % du poids d’un arbre et jusqu'à 50 % et plus pour des bois denses tropicaux. Un arbre peut, à maturité et en prenant en compte le tronc, ses branches, ses feuilles et ses racines, séquestrer plus de 260 kilos de CO2.

 

Pour compenser les émissions de CO2  d’une voiture, il faudrait planter près d’1ha de forêt (139g/CO2/km x 12 753kms/an = 1 772,67 kilos de CO2 émis par an)

 

Toutes les forêts tempérées (hors incendies et exploitation) accumulent le carbone. Une grande partie des forêts tropicales (hors forêts tourbeuses) sont réputées à l'équilibre (source=puits), et les forêts boréales jouent un rôle plus complexe (plus sensibles aux défoliations et au feu).

Un quart du carbone absorbé par les forêts l'est par les plantes et le sol.

 

L’absorption du CO2 par les arbres fait partie des solutions principales pour une séquestration naturelle et durable. Compte tenu que la durée de vie du CO2 dans l’atmosphère est d’environ 100 ans, nous devons agir aujourd’hui pour compenser les émissions faites pendant la révolution industrielle.

 

Nos actes d’aujourd’hui permettront de participer activement à la compensation des émissions de CO2 faites par nous, nos parents, grands parents et arrières grands parents.

 

Écosystème :

En écologie, un écosystème est l'ensemble formé par une association ou communauté d'êtres vivants et son environnement biologique, géologique, édaphique, hydrologique, climatique, etc. Les éléments constituant un écosystème développent un réseau d'échange d'énergie et de matière permettant le maintien et le développement de la vie.

La forêt apporte un écosystème riche qui participe à la protection des sols, à la qualité de l’air et de l’eau.

 

la forêt est un lieu de restauration du sol si elle n'est pas surexploitée. Elle permet la lutte contre l’érosion protège contre les risque d’avalanches, d’inondations, de sécheresse et de désertification. Les arbres, par leurs réseaux racinaires et le biotop environnant, maintiennent les sols et les fertilisent, participant de fait à leur restauration.

 

Outre que la forêt produit une partie significative de l'oxygène de l'air sur les continents, elle a une capacité extraordinaire à fixer les poussières (comme certains polluants non dégradables), grâce notamment aux mousses, aux lichens, à la rosée et aux sols.

 

Déroulement de la reforestation :

• inventaire et étude d’impact environnementale

• la sélection des essences d’arbre

  • sélection des essences en fonction de l’environnement

• la plantation

• l’entretien

 

La reforestation est un long et coûteux processus. Certaines essences d’arbre peuvent mettre plus de 800 ans pour atteindre leur maturité et les premiers résultats s'approchant de l’aspect d’une forêt seront visible au bout de 20 à 40 ans. C’est un travail dont les résultats seront admirés par les générations futures.

Semer ou planter des arbres n’est pas suffisant pour garantir un résultat à long terme. En effet, sans entretien et de surveillance, la forêt en progression risque de bruler (par accident ou par la foudre) ou d’être endommagée par la faune et les randonneurs. Il est indispensable d’avoir une équipe en charge de cette gestion.

 

Il est à considérer que la reforestation n’est pas envisageable dans tous les cas. En effet, il faut prendre en considération que des écosystèmes ne survivent pas dans le milieu forestier (déserts, plaines, toundra …). Il est indispensable de réaliser un inventaire de la faune et de la flore du site visé afin de vérifier si cela n’aura pas un impact négatif à l’intention de préservation/reconstrustion de l’environnement.

Si cette condition élémentaire de prudence est concluante, l’opération de reforestation peut commencer.

 

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt

https://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_volumique#Bois

http://www.planetoscope.com/automobile/311-emissions-de-co2-par-les-voitures-en-europe.html

http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF13629

https://fr.wikipedia.org/wiki/Puits_de_carbone#For.C3.AAts

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quivalent_CO2

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cosyst%C3%A8me